On peut légitimement parfois se poser la question : le Chat, si méfiant, possessif et ombrageux, dérangé par tout ce qui lui est étranger, n’est-il pas un peu xénophobe ?
Car le Chat aime vivre tranquille chez lui et il n’hésite pas à mettre à la porte l’importun qui débarque sur son territoire sans y être invité, manu militari au besoin !
Mais si le Chat, c’est un fait, n’est pas toujours hospitalier, son agressivité peut avoir bien autres causes que la seule défense de son territoire.
L’ABCdaire du PaChat vous décrypte cette semaine les différentes formes d’agressivité comportementale du Chat qui peuvent, certes, être provoquées par une intrusion territoriale mais également bien souvent par la peur, l’irritation ou le degré de socialisation du Chat, avant de vous donner des pistes pour y remédier, dans la bienveillance et le respect des besoins naturels de votre petit félin.
L’agressivité du Chat, quelques spécificités à connaître pour mieux l’identifier et la comprendre
L’agressivité est un comportement normal chez toute espèce animale quand le contexte le nécessite. En effet, en protégeant l’animal, elle contribue à survie.
Il n’y a donc lieu de considérer l’agressivité comme un problème que lorsque la situation ne la justifie pas !
Chez le Chat, il est ainsi essentiel de distinguer un réflexe d’autodéfense ou une attaque de prédation d’une agression résultant d’un véritable trouble du comportement ou d’un état pathologique, même si leurs conséquences peuvent être tout aussi douloureuses pour nous …
Le réflexe d’auto-défense ou l’attaque de contrainte
Si vous touchez une « zone interdite » ou attrapez un Chat qui ne le souhaite pas, ce dernier vous communique son désaccord en vous mordant et/ vous griffant, car il a déjà probablement utilisé d’autres moyens de communication féline pour vous mettre à distance, mais vous ne les avez ni compris ni respectés …
Le réflexe d’autodéfense est donc un type d’attaque très simple à régler, il suffit de respecter l’intégrité physique du Chat et ne pas forcer un contact prolongé non apprécié.
L’attaque de prédation
Une attaque de prédation présente comme particularité essentielle de ne pas s’annoncer par les signaux que le Chat adresse habituellement préalablement à une agression : oreilles couchées en arrière, queue qui fouette l’air, poil hérissé, feulements, …
Les embuscades et les tentatives de capture de nos bras et jambes arrivent en effet toujours dans le plus grand silence et par surprise !
Cela se comprend parfaitement dans la mesure où le comportement de prédation est un comportement instinctif et un besoin essentiel chez le Chat.
Mais les attaques de prédation peuvent aussi résulter d’une mauvaise socialisation inter-spécifique du Chat qui pourra avoir comme conséquence des attaques agressives :
· envers les autres animaux de compagnie de la maison
· envers des êtres humains que le Chat ne reconnaît pas comme appartenant à l’espèce humaine, c’est-à-dire auquel il n’a pas été confronté dans les 3 premiers mois de sa vie (bébé, enfant à quatre pattes, personnes âgées avec une canne)
Les attaques de prédation sont également parfois liées à un problème d’accès à la nourriture, par exemple si le chat a faim ou est en compétition avec d’autres animaux.
Dans ce dernier cas, la solution permettant de faire disparaître ces attaques consistera en une distribution alimentaire à volonté et en une redirection du comportement du Chat avant l’attaque via le jeu.
S’il vit en intérieur, des jouets distributeurs de nourriture seront enfin intéressants pour stimuler son environnement et satisfaire son besoin de prédation.
L’agressivité du Chat, des postures et une séquence caractéristiques
Face à l’agressivité du Chat, inutile de chercher une explication du côté de la dominance ou de la notion de hiérarchie, cela n’existe pas chez lui.
Une agression résulte toujours, chez le Chat, d’une émotion et lui sert à éloigner le stimulus aversif déclencheur loin de lui.
· Une posture offensive : corps positionné en U renversé, marche en crabe, grondements et feulements, charge pour faire reculer l’adversaire, vocalises
C’est ce type de posture que l’on retrouve lors d’une agression territoriale notamment.
· Une posture défensive : corps couché sur le côté (en décubitus latéral), oreilles couchées, grondements et crachements, présentation des griffes en cas de tentative d’approche.
Attention, cette posture couchée est souvent liée à la peur mais ne correspond en rien à une posture de soumission.
Chaque séquence comportementale d’agression comprend trois phases successives :
· La phase appétitive : elle est initiée par un stimulus déclencheur auquel le Chat répond par une posture de menace
· La phase consommatoire : c’est la phase centrale de la séquence, l’animal satisfait son envie de griffer et de mordre, ce qui permet le retour à l’équilibre initial d’équilibre
· La phase d’apaisement : elle correspond à l’arrêt de l’attaque
Dans certaines situations, cette séquence peut s’instrumentaliser, c’est-à-dire que le Chat utilise l’agressivité pour mettre fin à une contrainte ou à une situation aversive et chaque fois que cet objectif est atteint, son comportement agressif se renforce jusqu’à devenir systématique.
En parallèle, la phase de menace peut disparaître, tout comme celle d’apaisement, l’agression devient quasi-permanente et le Chat incontrôlable.
Tous les types d’agression peuvent s’instrumentaliser et ni la race, ni le sexe ou encore l’âge ne prédispose à ce processus.
Les différentes formes d’agressivité comportementale du Chat
L’agressivité du Chat peut être liée à des raisons médicales (douleurs, arthrose, trouble vasculaire cérébral, hyperthyroïdie, etc.) et il est donc impératif de consulter un vétérinaire en cas d’apparition d’une irritabilité / agressivité nouvelle.
Si aucune cause médicale ne justifie les agressions observées, une cause comportementale devra être recherchée, en identifiant au préalable le contexte dans lequel le Chat devient agressif, les signaux émis et la posture corporelle adoptée.
Le mode et le milieu de vie du Chat, ainsi que ses conditions de développement si elles sont connues, seront également à prendre en considération pour poser le bon diagnostic, typer l’agression et y remédier !
L’agression par déficit d’auto-contrôles
L’agression par déficit d’auto-contrôles s’observe donc chez le Chat qui blesse par griffures ou par morsures lors des séances de jeu.
Les causes les plus fréquentes de ce comportement sont généralement les suivantes :
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L’absence d’un adulte régulateur : cela peut être le cas lorsque la maman Chat est inexpérimentée (souvent jeune et primipare) et se désintéresse rapidement de sa portée, d’une chatte qui débute rapidement une nouvelle gestation et provoque un détachement précoce avec ses chatons ou de chatons qui se retrouvent orphelins
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Un sevrage trop précoce du chaton (avant 10 semaines) : le chaton retiré à sa mère avant la période de socialisation ne développera pas la maitrise progressive de ses griffes et ses dents qu’il aura alors tendance à utiliser sans contrôle en cas d’excitation lors d’une séance de jeu par exemple
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Des propriétaires trop permissifs qui utilisent leurs mains (et leurs pieds) comme jouet lorsque le Chat est encore petit. Ces derniers deviennent ensuite des « proies » de prédilection lorsque le Chat arrive à l’âge adulte Chat
Lorsque le chat mord et/ou griffe, il convient de cesser immédiatement le jeu, de ne prononcer aucun parole hormis éventuellement un « non » ferme mais ni crié ni agressif et de laisser le Chat seul 10-15 minutes pour lui permettre de se calmer.
Stopper une séance de jeu dès que le comportement d’agression apparait permet au Chat de comprendre qu’il ne doit pas mordre et / ou griffer s’il veut que le jeu se poursuive. Mais attention, il s’agit d’un travail de longue haleine qui doit être systématique pour que le Chat comprenne, et nécessite donc plusieurs semaines pour démontrer son efficacité.
L’agression par irritation
Il existe trois variantes de l’agression par irritation : l’agression liée à la douleur, l’agression liée à l’intolérance de contact ou syndrome du chat « caressé-mordeur » et l’agression liée à la faim.
L’agression liée à la douleur
Il est donc impératif de traiter rapidement toute douleur pour éviter toute phobie du Chat à l’égard de ceux qui le touchent et le manipule car la relation entre un Chat et son propriétaire peut se dégrader rapidement.
Par ailleurs, le Chat va également comprendre que l’agression lui permet de se soustraire au contact et son comportement agressif sera renforcé jusqu’à ce que la séquence comportementale se modifier pour ne plus contenir que la phase consommatoire, c’est-à-dire une morsure sans menace préalable ni signal d’arrêt.
L’agression liée à l’intolérance de contact
Car un Chat qui s’installe sur vos genoux ou se blottit en boule contre vous aime votre contact (et votre chaleur) mais ne demande pas forcément à être caressé.
Ce changement émotionnel brutal, déroutant pour un propriétaire, est une forme d’autodéfense : le Chat caressé-mordeur est généralement peu tolérant au contact physique et il ne le supporte plus au bout d’un certain temps. Si les signaux qu’il envoie ne sont pas suffisants (mouvements de la queue, oreilles baissées, tête de côté), il mord !
Ce problème peut être évité par une manipulation fréquente des chatons dès leur plus jeune âge, y compris dès la phase fœtale par caresse du ventre de la mère dans la mesure où le sens tactile des chatons se développe dès la seconde moitié de la gestation.
A un stade plus âgé, l’habituation d’un Chat intolérant au contact devra se faire de façon répétée mais très progressive et demandera une bonne dose de patience. Et certains Chats ne seront jamais amateurs de caresses et cela, il faudra simplement l’accepter …
L’agression liée à la faim
Ce comportement disparaît généralement lorsque le Chat bénéficie d’une alimentation en libre-accès (avec un contrôle, au besoin, des quantités mises à disposition).
Certains signaux traduisent l’imminence d’une l’agression par irritation, il importe donc d’apprendre à les reconnaitre rapidement pour stopper la séquence au bon moment même s’ils sont parfois discrets : yeux en mydriase (pupilles dilatées malgré la luminosité), légers battements de la queue et oreilles inclinées.
L’agression par peur
Ce type d’agression peut se rencontrer chez tous les Chats, même parfaitement socialisés, mais il sera plus fréquent chez les individus atteints de phobies, de syndrome de privation ou souffrant d’anxiété avec un risque élevé d’instrumentalisation de l’agression comme seule issue possible aux stimuli déclencheurs, de plus en plus nombreux et de moins en moins identifiables.
Lors d’une agression par peur, les manifestations neurovégétatives (salivation, miction et défécation (diarrhée), mydriase, vocalisations, sudation des coussinets plantaires) prédominent lors de la phase de menace et le Chat est typiquement en posture défensive (décubitus latéral, tête rentrée, oreilles couchées vers l’arrière).
Si la situation persiste, l’attaque est alors violente car sous l’emprise des émotions, la morsure n’est pas contrôlée, d’intensité maximale et difficile à arrêter.
L’agression redirigée
Le stimulus initial peut être très variable et parfois non perceptible par les humains (ultrasons, odeurs désagréables, congénère à l’extérieur, oiseau inaccessible) et le délai temporel entre l’apparition du stimulus déclencheur et l’agression peut être important, jusqu’à plusieurs heures.
Lorsque le stimulus déclencheur est identifié, et que le Chat commence à s’agiter, entre en hyper-vigilance, et se poste parfois à l’affût, il est vivement conseillé de ne pas s’en approcher et de le laisser se calmer seul, jusqu’à ce qu’il passe à une autre activité (prise alimentaire, toilettage, jeu).
Il est également conseillé d’enrichir l’environnement du Chat pour répondre à ses besoins de jeux et éviter qu’il ne s’ennuie. Attention toutefois aux jeux avec laser, dont le point lumineux ne peut jamais être attrapé, il est essentiel de donner au Chat un vrai jouet en fin de séance pour décharger son excitation et éviter que cette dernière ne se transforme en frustration.
L’agression redirigée peut rapidement s’instrumentaliser et se transformer en hyper-agressivité, le stimulus inaccessible n’étant plus nécessaire pour déclencher la séquence d’agression.
L’agression territoriale
La séquence comportementale de ce type d’agression est particulièrement caractéristique.
· La phase de menace comprend des postures offensives (mouvements de la queue, marche en crabe, sautillement, feulement…) et de type défensif (décubitus latéral, grognement, crachement …).
· Si l’intrus persiste, c’est l’attaque souvent spectaculaire avec force empoignades et « roulés-boulés » toutes griffes dehors. Les morsures sont alors prioritairement dirigées vers les région lombaire et pelvienne.
· Quand l’intrus renonce, le Chat le poursuit sur quelques mètres puis s’en retourne : c’est la reconduite aux frontières du territoire.
Tout au long de cette séquence, il est vivement conseiller aux propriétaires de ne pas intervenir afin de laisser les Chats communiquer avec leurs propres codes et de trouver leur équilibre relationnel, notamment dans le cas de l’introduction d’un nouvel individu en vue d’une cohabitation durable, et pour ne pas risquer une agression redirigée.
Il importe également de laisser le temps au temps, et de laisser aux Chats destinés à vivre ensemble le temps d’apprendre à se connaître et à s’accepter.
Ce type d’agression peut également apparaître lors du retour d’un Chat d’une visite ou d’une hospitalisation chez le vétérinaire car son odeur a changé et ses congénères ne le reconnaissent plus. Pour limiter ce type de réaction, mieux vaut donc installer le Chat qui revient dans une pièce avec toutes ses affaires pendant une demie ou une journée, le temps qu’il retrouve son odeur propre en se toilettant.
Cette agressivité territoriale s’observe de façon souvent plus marquée chez le mâle non castré.
Prévenir et gérer l’agressivité du Chat
L’agressivité du Chat nait donc de situations diverses et ne se limite pas à une seule réaction xénophobe de notre petit compagnon même si ce dernier reste très à cheval sur les conventions et n’apprécie pas particulièrement les visites inopinées et les rencontres non programmées.
Tous les types d’agressivité peuvent exister chez un Chat « normal », c’est donc plutôt leur fréquence et leur intensité qui peuvent révéler un état pathologique.
Quel que soit le diagnostic, face à un Chat agressif, il importe de respecter quelques grands principes et de supprimer toutes actions délétères …
Consulter un vétérinaire
Face à tout changement brutal de comportement et à l’apparition d’une agressivité nouvelle, il est indispensable de consulter un vétérinaire avant d’envisager toute action de reconditionnement comportemental, afin d’identifier la possible présence d’une douleur ou d’une maladie à l’origine des réactions vives et violentes du Chat.
Permettre l’expression de l’ensemble du répertoire comportemental du Chat
Il est notamment recommandé d’offrir au Chat un univers en 3D avec divers postes d’observation en hauteur, des griffoirs, des points de vue sur l’extérieur ainsi qu’une distribution alimentaire ludique permettant de satisfaire son besoin de prédation en notre absence et ainsi faire baisser son seuil d’excitation à notre retour.
Optimiser la distribution alimentaire
Le Chat est un grignoteur et s’il n’a accès à la nourriture qu’à l’occasion d’un seul ou de deux repas par jour, la faim le rendra agressif.
Il est donc essentiel d’offrir à son Chat une alimentation en libre-service à laquelle il pourra avoir accès de jour comme de nuit, en présence comme en l’absence de ses propriétaires.
Décrypter le langage corporel du Chat
Ainsi, en présence d’un Chat qui a peur (recroquevillé, tête baissée, oreilles aplaties, yeux dilatés, queue ramenée contre le corps), il suffira de lui donner plus d’espace et, en respectant sa zone critique, de lui permettre de fuir et se cacher pour ainsi redescendre progressivement en pression.
Dans le cas d’un Chat irrité ou en colère prêt à charger (corps dressé, poil hérissé, oreilles baissées pour paraître plus grandes, pupilles rarement dilatées), il conviendra de rester immobile et de se décaler sur le côté en arrêtant de le regarder pour faire baisser la tension.
Respecter les interactions félines
Pour distinguer une séance de jeu, même brutale, d’un conflit, il convient de noter l’existence ou non d’une symétrie et une alternance dans le comportement des deux protagonistes.
Et quoi qu’il en soit, en présence d’un conflit félin, il est essentiel de ne jamais séparer 2 chats qui se battent. Car il y a comme un contrat entre eux et c’est le plus motivé par la ressource en jeu qui le remportera. Tenter de les séparer revient à retarder la signature du contrat, et donc à en augmenter l’enjeu au risque, à l’occasion de la prochaine confrontation, inévitable, d’augmenter la violence de l’altercation et de conduire à des blessures.
Les Chats sont de grands comédiens, leurs vocalises peuvent s’apparenter à du théâtre et les touffes de poils qui volent sont seulement liées à une augmentation du taux d’adrénaline dans l’organisme, il ne faut donc pas réagir ni intervenir malgré le réalisme de la scène.
Mener l’enquête
Un Chat ne devient pas agressif par hasard et en cas d’apparition d’épisodes récurrents d’agressivité, il importe de rechercher le stimulus déclencheur et de travailler sur sa signification pour changer l’émotionnel du Chat en réaction à ce stimulus.
Chercher à comprendre l’agressivité du Chat nécessite de connaître le monde propre à cette espèce animale, de l’observer attentivement en devenant Chat soi-même pour percevoir sa réalité et de faire preuve d’empathie.
Ce n’est qu’à l’issue de ce travail d’enquête minutieux qu’un contre-conditionnement pourra être envisager afin que le stimulus prenne progressivement une signification agréable pour le Chat.
Rétablir la confiance et apaiser le Chat
Rétablir cette dernière nécessite patience et longueur de temps, et passe par l’instauration de rituels positifs motivants pour le Chat comme la distribution d’une friandise ou une séance de jeu ou de caresses, dont le Chat devra être à l’initiative au début toutefois.
Lors de toute interaction, il convient d’être vigilant sur les possibles odeurs attachées à nos mains ou à nos vêtements afin de ne pas incommoder le Chat dont l’odorat est particulièrement sensible ni lui transmettre par ce canal chimique l’éventuel stress d’un congénère manipulé avant lui.
Il est enfin possible d’apaiser le Chat en lui grattant le sommet du crâne ou en lui caressant les babines dès que le contact physique est rétabli avec lui.
Bannir les punitions
Bien que le débat soit désormais définitivement tranché sur ce sujet, encore trop de propriétaires recourent aux cris et aux punitions physiques avec leur Chat.
Or, en procédant de la sorte, ils aggravent l’état émotionnel de ce dernier et augmentent par voie de conséquence la probabilité d’une agression.
Face à une réaction d’agressivité de votre Chat, il importe donc d’analyser la situation avec clairvoyance, sans énervement ni appréhension afin de ne pas accentuer la réaction émotionnelle de votre petit compagnon, et de prendre le temps d’identifier le type d’agression en jeu pour être en capacité d’agir efficacement sur l’origine du problème et d’y remédier sans nuire à la qualité de votre attachement réciproque.
Au besoin, un comportementaliste félin peut vous aider …